Appelés aussi wulong, thés bleus-verts ou thés semi-fermentés, les oolong sont une famille de thés qui offrent une large palette aromatique.
Fleurs, fruits, végétaux, miel, noisettes et bien d’autres arômes peuvent être au rendez-vous ! Les feuilles sont cueillies, flétries et subiront une semi-oxydation, plus brève que les thés noirs et thés rouges.
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Un peu d’histoire
On estime vers le 17ᵉ siècle la production des premiers thés semi-oxydés en Chine. Les premiers écrits décrivent ce style de thé apparu au Fujian, plus précisément dans les monts Wuyi. On les appelle alors Yancha pour thés de roche, un terme encore utilisé de nos jours pour désigner les thés de cette région au sol rocheux.
La technique de fabrication s’est propagée du nord de la province du Fujian vers le sud jusqu’aux provinces d’Anxi et du Guangdong (mont Phoenix) avant de traverser le détroit pour se rendre à Taïwan vers 1810. Ces régions continuent d’être les quatre grandes catégories de thé semi-oxydé : thé rocheux du mont Wuyi, thé Anxi, thé Dan Cong du Guangdong et thé de Taïwan.
À ces grandes régions s’ajoutent également des pays émergents comme la Thaïlande ou le Vietnam où l’on peut dénicher des oolongs de très bonne qualité, supervisés la plupart du temps par des spécialistes taïwanais ou chinois.
Comment sont produits les thés oolong ?
Cette famille de thé est considérée comme l’une des plus complexes à produire. Elle se distingue dès la cueillette : alors que la plupart des producteurs de thé mise sur des récoltes de printemps avec des feuilles fines, la production de oolong nécessite de grandes feuilles plus matures qui puissent résister aux différentes étapes. La norme de cueillette est de trois ou quatre feuilles fraîches. Les bourgeons sont très rares, mais ils apparaissent occasionnellement dans les productions de Taïwan.
Après la cueillette, les feuilles de thé fraîches sont flétries au soleil pendant quelques heures. Une fois que les feuilles ont perdu suffisamment d’humidité pour devenir souples, elles sont rentrées à l’intérieur, placées dans des plateaux en bambou et agitées pour commencer leur lent processus d’oxydation.
Dès que le thé est suffisamment oxydé, il est exposé à une très forte chaleur, ce qui met fin à toute oxydation enzymatique. Après cette étape, le thé peut être façonné. C’est à ce moment-là que les producteurs d’Anxi et de Taïwan roulent la plupart de leur thé sous forme de perles.
Le thé fini est ensuite torréfié pour éliminer davantage l’humidité jusqu’à ce qu’il devienne un produit suffisamment sec et stable.
Différents oolong selon l’oxydation
Selon le type de thé désiré, on jouera sur l’oxydation pour obtenir des feuilles très différentes :
- Oolong à faible oxydation tirant vers un thé vert (comme un thé wulong Tie Guan Yin).
- Oolong à forte oxydation tirant vers un thé noir (comme un wulong Da Hong Pao).
- Oolong à moyenne oxydation alliant la fraicheur des thés verts et la puissance des thés noirs (comme un Dan Cong).
Combien coûte un thé oolong ?
Les variations sont grandes pour ce type de thé, car il peut être aussi bien issu de cultures intensives que de plantations de hautes altitudes. Vous pouvez en trouver à partir de 6€ les 100g. Préférez cependant les entrées de gamme aux alentours de 12-14€. Pour profiter de gammes supérieures, voire des grands crus, comptez entre 25 et 50€ les 100g.
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