L’origine du thé

Le théier, ou camellia sinensis, est une plante asiatique qui s’est répandue dans plusieurs pays grâce à l’agriculture. Où sont apparues les premières espèces et à partir de quand l’homme a-t-il commencé à le cultiver ?

Légendes du thé

En Asie, il existe deux grandes légendes qui expliquent l’apparition du thé au sein de l’humanité. Théier qui pousse à partir de paupières, Empereur classifiant les plantes comestibles, ces histoires montrent à quel point l’Asie est le point de départ du thé.

Les premiers théiers et la région des 3 fleuves

De nombreux spécialistes s’accordent pour situer l’origine du thé dans une vaste aire comprenant la région d’Assam (nord de l’Inde), le nord de la Birmanie, du Laos, du Vietnam et de la Thaïlande, le Yunnan (Sud-ouest de la Chine). C’est dans ces régions délimitées par 3 grands fleuves (Brahmapoutre, Mékong, Yangzi Jiang) que l’on retrouve les plus anciens théiers et une culture agricole ancestrale.

Quand l’Homme a-t-il commencé à cultiver le thé ?

Voici quelques faits marquants autour de la culture du thé :

• Des études archéologiques ont mis à jour l’existence de théiers cultivés il y a 6000 ans de cela en Chine, dans le Zhejiang.
• C’est au Yunnan, toujours en Chine, que l’on trouve l’arbre le plus ancien, planté par l’Homme, vieux de 3200 ans.
• Le thé le plus ancien trouvé à ce jour a plus de 2100 ans. Il a été découvert dans la tombe d’un Empereur de la dynastie Han, dans la province du Shaanxi (Chine centrale).

Même si la Chine est ici incontournable dans l’histoire du thé, il est bon de rappeler que de nombreuses ethnies du Triangle d’Or (région montagneuse qui comprend la Birmanie, le Vietnam, la Thaïlande, le Laos et le Yunnan chinois) récoltent et transforment le thé depuis des millénaires, que ce soit à partir de théiers sauvages ou de théiers cultivés !

Quelles sont les premières traces écrites autour du thé ?

Il faut attendre le VIIIᵉ siècle pour que le mot chá (茶) s’impose et désigne précisément le thé en Asie. Avant cela, dès le VIᵉ siècle, des ouvrages comme le Chajin, une compilation de poèmes, ou le Er’ya, une sorte de dictionnaire d’objets, mentionnent le caractère tú, nom commun désignant plusieurs plantes amères dont le thé.

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