Après la cueillette, allons de nouveau à la rencontre du thé puerh, à travers un moment de calme avant la tempête : le flétrissage des feuilles.
Dans les villages du Yunnan que j’ai visités, les feuilles fraîches sont simplement laissées à l’air libre quelques heures afin de leur faire perdre leur humidité.
Cette étape peut être effectuée par la personne qui les a cueillies, ou bien par une coopérative qui achète les feuilles fraîches et qui effectuera toutes les étapes de transformation.
On est loin des méthodes de fabrication plus intensives, comme en Inde ou au Sri Lanka, où les feuilles cueillies sont transportées le plus rapidement possible vers une fabrique qui appliquera un flétrissage en machine (feuilles étalées sur des claies en dessous desquelles un souffle d’air froid est appliqué).
Cette étape de flétrissage est commune à toutes les couleurs de thé.
À bientôt pour savoir ce que deviennent ces belles feuilles vertes !