Tout comme l’Inde et d’autres colonies occidentales, la culture du thé se répandit sur l’île de Ceylan au 19ème siècle. Avant cela dès 1834, les Britanniques y cultivaient le café, jusqu’à ce que l’industrie du thé, démarrée en 1867, ne la supplante.
Du thé pour l’export
Suite aux guerres de l’opium, l’Empire britannique n’avait qu’un seul objectif: se passer des importations chinoises de thé. Après le succès des plantations indiennes, l’île du Sri Lanka devint une nouvelle région productrice de thé.
Parallèlement, ils équipèrent l’île du réseau ferroviaire afin de faciliter les transports d’hommes et de marchandises. Les zones montagneuses, où se trouvent la plupart des plantations, furent ainsi très bien reliées aux grandes villes portuaires.
La production est aujourd’hui toujours réservée massivement pour l’exportation. Les districts producteurs sont Nuwara Eliya, Uva, Uda Pussellawa, Sabaragamuwa, Dimbulla, Kandy et Ruhuna.
Thé du Sri Lanka ou thé de Ceylan?
Le nom de Ceylan fût donnée par les Britanniques en 1815 lorsqu’ils prirent le contrôle de l’île. En 1948, elle acquit son indépendance et c’est en 1972 qu’elle portera le nom de Sri Lanka (qui signifie en cinghalais, « île resplendissante »).
L’ancienne dénomination « Thé de Ceylan » est toujours utilisée dans le domaine du commerce du thé même si certaines enseignes la délaissent au profit de « Thé du Sri Lanka« .
Les spécialités du Sri Lanka
Le Sri Lanka produit essentiellement du thé noir. Les grades des thés sont définis selon l’état des feuilles (brisées -broken- ou entières) ainsi que la richesse en bourgeons (pekoe).
La production annuelle de thé s’élevait en 2012 à 325 million de kilogramme
A lire également:
- Voyage dans les plantations de thé au Sri Lanka sur Terre des Thés
- Ceylon Tea History sur Tea Exporter Association Sri Lanka
- L’implantation en Inde et au Sri Lanka sur Terre des Thés
- Les thés de Ceylan sur le catalogue de Terre des Thés