À l’instar de l’Inde et d’autres anciennes colonies occidentales, Ceylan (l’actuel Sri Lanka) a vu l’introduction de la culture du thé au XIXe siècle. Ce développement a marqué un tournant, supplantant la culture du café que les Britanniques y avaient établie dès 1834.
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Du thé pour l’export
Motivé par le désir de s’affranchir de sa dépendance aux importations chinoises de thé après les guerres de l’opium, l’Empire britannique tourna son regard vers de nouvelles régions productrices. Fort du succès de ses plantations en Inde, il établit une nouvelle industrie du thé sur l’île de Sri Lanka.
Simultanément, l’île fut dotée d’un réseau ferroviaire pour optimiser le transport des personnes et des marchandises. Ce réseau connecta efficacement les régions montagneuses, où se concentraient la majorité des plantations, aux principaux ports.
Aujourd’hui encore, la production de thé de l’île est majoritairement destinée à l’exportation. Les principaux districts producteurs sont Nuwara Eliya, Uva, Uda Pussellawa, Sabaragamuwa, Dimbulla, Kandy et Ruhuna.
Thé du Sri Lanka ou thé de Ceylan ?
Les Britanniques nommèrent l’île Ceylan en 1815, lors de leur prise de contrôle. Après son indépendance en 1948, l’île adopta le nom de Sri Lanka en 1972, signifiant « île resplendissante » en cinghalais.
Bien que certaines marques privilégient désormais l’appellation « Thé du Sri Lanka », le nom commercial historique « Thé de Ceylan » reste largement répandu.
Les spécialités du Sri Lanka
Le Sri Lanka produit essentiellement du thé noir. Les grades des thés sont définis selon l’état des feuilles (brisées -broken- ou entières) ainsi que la richesse en bourgeons (pekoe).
La production annuelle de thé s’élevait en 2023 à 262 00 tonnes.
À lire également :
- Voyage dans les plantations de thé au Sri Lanka sur Terre des Thés
- Ceylon Tea History sur Tea Exporter Association Sri Lanka
- L’implantation en Inde et au Sri Lanka sur Terre des Thés
- Les thés de Ceylan sur le catalogue de Terre des Thés